La lingerie veut parler aux femmes
La lingerie s’éloigne de ses standards de communication. (Barbara)
La lingerie vire sa cuti dans sa communication. Le temps où les femmes posaient surmaquillées assises sur le rebord d’un lit pour vanter les mérites d’une parure semble bien révolu. Aujourd’hui, c’est une artiste multimédia aux bras tatoués qui affirme que l’on ne «gagne rien à être conforme», ou une exploratrice qui revendique qu’«être soi-même, c’est être libre». Et elles ne s’affichent pas en petite culotte pour le faire savoir… Cette artiste, Annina Roescheisen, et cette exploratrice, Linda Bortoletto, sont deux des «Simone» de la nouvelle campagne de communication grand public de Simone Pérèle. Il s’agit d’une petite révolution pour l’un des corsetiers les plus établis, né en 1948. «Pour notre reprise de parole, nous avons voulu rompre avec les codes habituels de la lingerie, qui reposent toujours sur la séduction», observe Stéphanie Pérèle, la directrice du pôle produit. Si, depuis l’invention du soutien-gorge, au début du XXe siècle, celui-ci a eu pour mission de rendre les poitrines plus belles, c’est d’abord sur le fait qu’il les rendait aussi plus désirables que les marques ont communiqué…